Vendredi 13 mars 2020
Les peuples sont confrontés à une pandémie de grippe qui est le résultat de l'ingérence capitaliste dans l'environnement et les sociétés. Quelles que soient ses origines, les habitudes alimentaires préexistaient de toute façon, et la mutation virale qui a provoqué l'infection est liée à la relation entre l'environnement et les pauvres qui ne peuvent plus être nourris, comme ils ont pu l'être pendant tant d'années sous la tutelle socialiste de la Chine maoïste.
Ce crime sanitaire qui a culminé en pandémie est clairement le résultat de l'effondrement des systèmes de santé "publics" dans le capitalisme, sur lequel un voile était sur le point d'être tiré avec l'étiquette « sous développé » du capitalisme chinois ; il a été tragiquement dévoilé en Italie du Nord.
Le fait est que les milliers de morts et la paralysie de l'économie et de la production sont tout aussi typiques des faits ci‐dessus, ainsi que le fait que ceux‐ci sont devenus la cause d'une exploitation féroce par les capitalistesimpérialistes dans le cadre de leurs conflits ; indépendamment de leur besoin de masquer leur visage inhumain par un intérêt charitable pour les peuples éprouvés.
Une chose est sûre, la sous‐évaluation et la déconstruction systématiques des soins de santé publique pour lesquels les gouvernements locaux se sont efforcés (Nouvelle Démocratie, PASOK, SYRIZA et maintenant à nouveau Nouvelle Démocratie) entraîneront un effet domino d'incapacité à répondre aux besoins de la population en matière de soins. Et c'est en fin de compte la responsabilité des gouvernements et de leurs politiques.
La situation actuelle montre que seuls les efforts soutenus du personnel médical des hôpitaux sauvent la situation du pire. Cela se manifeste par les décisions imprudentes du gouvernement (retard dans la fermeture des écoles, opinions théocratiques, recrutements de dernière minute et même moins que ceux promis à l'été 2019) et par l'échec des secteurs responsables de l'État (Organisation nationale de la santé publique, déclarations inclassables des scientifiques) qui montrent leur manque total de soins pour la population.
Face aux responsabilités exclusivement gouvernementales, le peuple, les travailleurs, toute force démocratique, doivent défendre la prise en charge totale et gratuite de toutes les personnes et de tous les réfugiés, sans aucune exclusion (d'âge, de religion, d'emploi ou de race). Cette grippe peut frapper littéralement n'importe qui, mais son remède est de classe.
La méfiance justifiée que la population manifeste à l'égard des annonces gouvernementales ne peut être traitée ni par la panique, ni par la sous‐estimation du problème, mais par des initiatives, des actions et des débats collectifs.
Nous devons exiger :
Parti communiste de Grèce (marxiste‐léniniste)